J'aimerai décorer (en brodant) les accessoires ou même les bords de mes costumes. Je ne parviens aps bien à faire le point de bayeu, mais me débrouille en point de croix. Aimerais quelques lettrages (comme le L de mon pseudo sur mon escarcelle de tissu, par ex)
Extrait : http://www.point-de-croix.com/GALERIES/AnneSophie/histoire.html
Qui eut l'idée le premier de croiser 2 fils, puis d'aligner toutes ces petites croix pour former un dessin ?
Les fragments les plus anciens datent de 850 après J.C. et viennent d'Asie centrale. Mais c'est au Moyen Âge que commence la véritable histoire du point de croix. Il est prouvé qu'entre le Xème et le XIIIème siècle les châtelaines, dans leurs attentes interminables, copiaient au point de croix les motifs des tapis que leurs époux, entre 2 croisades, ramenaient d'Orient. Les broderies étaient des bordures ornementales, naturellement géométriques, des ourlets et des manches de vêtements masculins et féminins.
Extrait : http://www.anniecicatelli.com/toutpx.htm
Point de croix : Formé de deux branches obliques de même longueur qui se coupent en leur milieu, le point de croix est l'un des points de broderie les plus utilisés au monde. Il est généralement réalisé sur une étoffe tissée en armure toile : le croisement régulier de fils perpendiculaires permet de placer facilement les points. Dans le travail à points comptés, particulièrement répandu dans le nord de l'Europe, on dispose les points en comptant les fils du tissu. Les pays méridionaux privilégient plutôt le travail sur tracé ou sur un support de type canevas à l'armure très visible. Ce point de base possède de très nombreux dérivés, tels que le point de Smyrne ou de diable, les points de chausson, d'épine ou de zigzag. Il peut être utilisé seul ou en semis, en bordure ou en remplissage. La broderie d'Assise, technique de réserve, laisse apparaître les motifs dans les espaces non brodés.
Au cours de l'histoire, le point de croix s'est prêté aussi bien aux compositions populaires qu'aux réalisations textiles de prestige telles que les broderies à caractère sacré. Apanage de la noblesse, en effet, la broderie - et avec elle le point de croix - fut d'abord un art de luxe confié à des professionnels.
A la fin de l'époque médiévale, tapis et broderies arrivèrent d'Orient, importés par les croisés et par les Maures installés dans la péninsule ibérique. Les populations occidentales assimilèrent peu à peu les nouveaux décors aux couleurs éclatantes en les transposant dans la technique simple du point de croix. Certains de ces motifs étaient parés d'une signification magique ; le point de croix et plus encore celui de chausson étaient ainsi censés protéger des mauvais esprits !
Dès la seconde partie du XVIème siècle, ce modeste point croisé a gagné les faveurs de toutes les classes de la société, pour devenir le plus populaire des points de broderie. Il s'est remarquablement bien intégré aux ouvrages traditionnels des régions de culture populaire et paysanne, qui adoptent volontiers des formes géométriques et stylisées. En Allemagne du Nord et dans les régions alpines, par exemple, on travaillait ce point en lin, en coton et en laine (pour donner davantage de relief aux motifs), sur des étoffes tissées sur place. Dans les pays du Levant et dans les Balkans, une tradition de broderie au point de croix s'est développée au cours des siècles sous l'influence ottomane. En Palestine, les fillettes commençaient ainsi dès l'âge de 10 ans à broder de manière très personnelle leurs robes d'adultes. En Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie et en Yougoslavie, ce point a toujours été à l'honneur sur les costumes, les coiffures et le linge de maison. Le Musée Benakis d'Athènes, en Grèce, en conserve de magnifiques exemples aux couleurs harmonieuses.
Extrait : http://netmadame.free.fr/culture/franck/histoire_broderie/index.htm
Mais c'est au Moyen Âge que commence la véritable histoire du point de croix. Ainsi, dans la Byzance médiévale, les habits de la cour, les vêtements sacerdotaux, sont brodés à partir de modèles d'origine persane. L'influence de l'Art byzantin allait s'étendre en Europe (surtout dans le Sud de l'Italie). On retrouve les modèles byzantins dans les broderies ecclésiastiques du Saint Empire dès le X ème siècle.
La broderies médiévale la plus célèbre et la plus grande est la tapisserie de Bayeux, (d'un point de vue technique, il s'agit d'une broderie et non d'une tapisserie), réalisée au cours du XIe siècle, elle évoque, en laine de couleur sur une toile de lin, la conquête normande de l'Angleterre en 1066.
Il est prouvé qu'entre le Xème et le XIIIème siècle les châtelaines, dans leurs attentes interminables, copiaient au point de croix les motifs des tapis que leurs époux, entre 2 croisades, ramenaient d'Orient. Les broderies étaient des bordures ornementales, naturellement géométriques, des ourlets et des manches de vêtements masculins et féminins.